La production des classes sémantiques a pour objectifs de formuler des règles d’extension du sens. Lequel, dans l’objet textuel, se mue en réalité en sens additionnel, de nature polysémique capable de rendre compte des régularités observables dont on a fait l’hypothèse que la polysémie est un mouvement par degrés, lexicalisés en termes de points et positions sémiques transitionnels, tactiques et/ou rythmiques. Ce qui fait de la polysémie indexée dans Le rêve de Nyenzi d’Okoumba-Nkoghé, un acte se situant à l’intersection des mécanismes de production discursive du sens et de l’ensemble des contraintes textuels. Profitant d’un tel recours aux effets discursifs, la modalité principale de cette réflexion a retenu trois classes sémantiques en vue de déclencher un parcours interprétatif : (i) les taxèmes, classe sémantique qui organise la polysémie en articulant des unités minimales de sens ; (ii) les domaines sémantiques ont permis d’accéder à la relation entre le discours et ses afférences afin d’étendre la polysémie à l’examen des pratiques sociales ; enfin, (iii) les dimensions sémantiques ont identifié les multiples régimes généraux ou fonds thématiques produisant du sens.